Le grand écart de ce week-end des 2 et 3 décembre : Lyon / Hénin Beaumont / Valence (Espagne) et Villeneuve d’Ascq

 Article et résultats avec l’aide de notre ami Gaston merci à lui !!

Bonjour à toutes et tous,

que d’émotions nous avons vécu ce week-end avec des athlètes éparpillés sur plusierus courses !!

Tout d’abord direction la Saintélyon où sur la Saintésprit nous retrouvions Sophie qui en plus de la difficulté de la course a connu des conditions climatiques contrariantes !! Froid et neige étaient au rendez vous  !!

Sophie est allé au bout de son défi elle a écrit : »

Une course très difficile… notamment du fait de la météo. J’ai fini en serrant les dents mais j’ai fini. Maintenant je n’arrive quasiment plus à marcher !!

Maintenant  repos repos et repos !!!  Je me soigne et j’arrête les bêtises hi hi hi

Sophie »

Toujours samedi revenons dans le Nord avec Virginie et Sabine engagées sur le Trail de la St Nicolas à Hénin Beaumont.

Elles aussi ont eu bien froid avec un sol bien gelé !! elles aussi ont été au bout de leur défi 

Retour de Virginie sur son aventure :

« Après être sortis de la navette, on réalise avec Sabine que nous sommes peu nombreux à prendre le départ cette année du parcours en ligne du trail de la Saint Nicolas…Et c’est avec amertume que l’organisateur a fait son discours d’avant course, nous invitant à la réflexion sur l’utilisation du terme « trail » dans les « urban trails » et sur la domination des grosses organisations aux tarifs pourtant exorbitants face à celles plus familiales…Puis l’ambiance s’allège avec un feu d’artifice au terme duquel le départ est donné pour Sabine, moi, et la centaine de coureurs dans un froid nocturne sibérien. Après 3 kms roulants et un passage par des bosses le long d’un lac, la première difficulté apparaît avec l’ascension du 1^er terril : les montées et les descentes s’enchaînent puis s’ensuivent un cheminement dans les bois et un long passage sur une piste de gros cailloux qui mettent les articulations à mal. Le parcours est varié, principalement forestier, avec la traversée du parc des Îles vers le 8^ème kilomètre puis à nouveau des pistes boisées qui nous mènent vers le 2^ème terril que nous arpenterons du 12^ème au 17^ème kilomètre. Un tour de stade et c’est l’arrivée au chaud et en musique dans la salle des sports où nous accueillent de bonnes soupes maisons réalisées par de rayonnantes grand-mères ! J’espère retrouver leurs sourires l’an prochain sur ce trail familial dont la pérennité est plus que jamais menacée…Merci à Sabine pour sa charmante et joyeuse compagnie et bravo à elle pour sa très belle course dans des conditions particulièrement difficiles ! Merci à Gaston pour ses mots d’encouragement qui nous ont réchauffés le cœur et merci aux Jafeurs et Jafeuses pour vos gentils mots ! »

Virginie

Article du maître des Cross Didier A

« La neige n’a pas refroidi les Jafistes , nous étions 8 du groupe Hors-stade à braver les éléments et les terribles bosses des Marchenelles pour cette 10^ème édition du cross VAFA qui restera dans les annales.

Sur le cross court, peu de sensations pour Bastian, qui prend tout de même la 27 ème place en 15’01 (sur 124 classés). 39ème place de mon côté(1^er M2M)., également à court de forme. L’objectif principal reste néanmoins les régionaux d’Arras le 18 février, quelques semaine pour tout régler et nous serons au top le jour J ! Jean-Claude Quevallier, pour son retour dans les labours, prend la 123ème place (1^er M6M).

Sur le cross long, dans le classement seniors (- de 40 ans), pour son premier cross, Symeon Poirriez, malgré un passage à vide à mi-course, a su réagir pour accrocher  la 66ème place, avec le sourire ! 94 classés

Sur le cross long, dans le classement masters, Jonathan Gouillart, auteur d’une très belle gestion de course, prend la 11ème place sur 44 classés. Pour son premier cross également Benoît Minet termine 21ème, au terme d’une course très bien gérée. Un peu plus de mal pour Julien Franck, qui a perdu deux fois sa chaussure a eu du mal à reprendre le rythme. Il termine 24^ème. Revanche à venir lors du prochain cross ! Guillaume Dekerle termine 32ème, sans doute parmi nous le plus grand fidèle du cross VAFA !

Un petit mot de la belle performance de Thomas Lévêque, le fils de François, licencié en région parisionne mais jafiste de cœur (et qui nous rejoindra à l’occasion sur les séances cross de Mérignies), qui termine 25ème. Et surtout mention spéciale à Claire présente depuis le matin pour accompagner les jeunes et restée jusqu’au bout pour encourager les anciens, sans doute la plus grande courageuse du jour !

Prochain RDV le 17 décembre à Liévin, puis viendront les départementaux en janvier et les régionaux en février, gros objectif de la saison ! » Didier 

Impressions de Jean Claude qui renouait avec le cross après plusieurs années d’interruption 

« Bonjour,

J’ai remis mes pointes de cross après 11ans de stockage.

 En faisant une révision du matériel, j’ai constaté que les filetages avaient rouillé (l’athlète aussi), mais j’ai pu monter des pointes de 12 comme préconisé par Claude.

Un petit essai jeudi dernier sur la piste de bi-cross à Lesquin qui m’a rappelé que les chaussures à clous ça fait mal aux pieds, et c’est parti pour le cross court (il faut pas abuser des bonnes choses…).

 Le jour J : froid, petite neige, sol gelé (sauf dans les fossés qui sont forcément là où nous devons passer), c’est pas mal pour une reprise !

 Je retrouve tout le monde sous la tente de l’ACVA (beaucoup que je ne connais pas, mais sympa quand même).

Sur la ligne de départ photo du groupe du JAF par Claude, les fauves sont alignés sur la ligne blanche qu’on devine à peine sous la neige mais Jean Mich veille à ce qu’il n’y ai pas un orteil qui dépasse, et c’est le départ.

Je prend mon élan dans les derniers, et j’accompagne une jolie athlète quelques kilomètres, jusqu’à l’accident qui gâche la fête : un lacet dénoué.

Le temps de relacer, ma copine d’un instant s’est échappée …

Bien qu’en queue de peloton, belle formule pour ne pas dire parmi les derniers, on m’encourage comme traileur (je ne suis donc vraiment pas à ma place, ou bien est-ce à cause de la ceinture porte dossard ?).

Ma foulée rasante d’ultra-marathonien ne m’aide pas, j’accroche une motte gelée, et exécute une magnifique roulade qui me remet sur mes pieds dans la bonne direction (mais pas d’appareil photo pour immortaliser la cascade).

A cent pour cent, je serpente sur ce parcours qui ne sait pas éviter les écueils : montées, descentes, fossés fangeux, sol labouré gelé,…

C’est un cross court mais pourtant l’arrivée me tarde d’arriver.

 Dernière descente, dernière ligne droite, derniers encouragements, dernières foulées : c’est fini, je n’ai plus mal aux pieds.

 Bon ça, c’est fait.

 Bravo à ceux qui sont devant moi, à ceux qui sont derrière (s’il y en a…).

Bravo aux organisateurs, sauf celui qui s’occupe de la météo.

 Jean Claude

Quittons le frimat du Nord et partons vers le soleil de Valence (Espagne ) où nous avions 5 engagés sur le Marathon !!

(également présent Stéphane le mari de Caroline !!)

Bravo à toutes et tous pour votre réussite que nous avons partagé kms par kms avec le suivi live !!

Espagne  Marathon de Valence

42,100kms   26251  arrivants

Récit de Maxime sur son Marathon :

« Petit récap du week-end espagnol (au-delà de la 🍺et de la paëlla !)
1er point , la météo et la lumière bleue sont au rdv ! ☀️☀️, entre 15 et 17° en plein cœur de la journée ! On est venus pour ça et sommes servis !
Samedi matin, récup dossards et petit tour à l’expo marathon !
Dimanche,  jour J ! Départ 8h25, notre sas (2h50/2h59) est rempli,  bcp de coureurs 🏃‍♂️ 🏃‍♂️ sont ici pour chercher un record. Le coach m’avait demandé un départ prudent, je dois partir calmement et sereinement entre 4’20/4’25. Sur les 4 premiers kilos, emmené par le monde et les faux plats descendants, je suis un peu trop vite. Ça va bcp mieux entre 5è et 1/2 marathon ! Petite accélération au 1/2 car je suis rattrapé par un groupe, ça répond bien, j’ai des bonnes jambes mais le rythme est trop vite et je me recale sur mon rythme. Arrive le 30, je sais que ça commence maintenant,  ça se passe bien, même très bien, je suis surpris 😲 😲 je suis là et je profite, je savoure de la foule, très content d’être là ! Rebelote 2 coureurs me rattrapent , bon rythme (l’un des deux fini en 3h03 !), je me dis : Go, je me sens bien on doit être à 33kms (de mémoire), je me lance avec eux et on avance, j’ai de vraies bonnes sensations et on est sur des bases de 3h03/3h04, perfecto ! Arrive 35ème kilo, mes quadri commencent à coincés et à se durcir (🥹🥹) , je m’accroche et 37ème coup de poing 👊,  je marche au ravito, c’est le début de la descente ! 😭😭 je marche, je vois la montre qui indique une prévision à 3h22, puis 3h26 si je continue à marcher. Encore 4kms, ça me prendrait 1h en marchant,  impossible ! Mais mes cuisses sont vraiment parties à la plage 🏖😅 depuis 2kms ! Je recommence à courir j’arrive à tourner autour de 5’30/6′ du kilo mais je m’accroche jusqu’à 40kms.. on m’a parlé que l’arrivée est en descente et que le monde est au rdv. Effectivement,  on court maintenant sur une seule voie avec des encouragements de part et d’autre de la chaussée ! Arrive ce fameux tapis bleue , et au loin 3h14’08.. je vois la distance à faire et je m’arrache pr ma satisfaction personnelle de passer la ligne avant 3h15 ! C’est mon petit obj de la journée ! Petit lot de consolation mais le + important est là :
– nouvelle 🏅 pour les enfants,
– nouveaux marathon terminé (9/9)
– 2nd chrono de ma « longue » carrière de marathonien ! Record en 3h10.
Franchement, top parcours,  top ambiance et très content de ma course. J’ai joué à accélérer (sans doute trop tôt pr le coach, il aura encore raison ! 😜) mais je préfère avoir des remords que des regrets.
Big up et grand merci à tout le club pr le suivi et les messages,  tellement sympa de lire tout ça avec la médaille autour du cou !
Merci à Didier, le pauvre, il doit s’arracher les cheveux en me voyant accélérer alors que je devais attendre 40kms ! Promis, le prochain je reste sur mon allure 4’25 ! 😉Merci pour son plan d’entraînement,  son suivi et ses précieux conseils. J’avais jamais préparé un marathon aussi bien et je suis très content d’avoir tenu ce rythme. Oui, j’ai été dans le dur mais on le sait tous quand on monte sur marathon et, pour une fois, c’était pas forcément un chemin de croix dès le semi ou au 25ème kilomètre. Je ne suis tjrs pas copain avec le marathon mais un peu réconcilié avec lui !
Place au repos et à 🎄🎁, toute cette prépa m’a permis d’avoir des bornes pr le printemps prochain !